Les pollutions personnelles

“La carte n’est pas le territoire”

Aphorisme publié en 1931 par Alfred Korzybski, le fondateur de la « sémantique générale »  sous la forme : « A map is not the territory it represents, but, if correct, it has a similar structure to the territory, which accounts for its usefulness » dans l’article “A Non-Aristotelian System and its Necessity for Rigour in Mathematics and Physics”

Cet Aphorisme est un des présupposés de base de la Programmation neurolinguistique (PNL).

La traduction signifie : « Une carte n’est pas le territoire qu’elle représente, mais, si elle est juste, possède une structure similaire à ce territoire, ce qui justifie son utilité », mais il n’existe pas de carte unique du monde.

Chaque individu se construit sa propre vision du monde et, par conséquent, à sa propre représentation du monde car le réel est composé de nuances infinies.

La perception d’une situation simple ou complexe fait appel à des processus d’analyse inconscients.

L’information passe dans un premier temps par quatre filtres et par trois processus. 

La capacité d’interprétation de notre cerveau appelle donc des mécanismes complexes, synchronisés, et extrêmement rapides mais avoir accès à la réalité est impossible.

Dans ces mécanismes, notre système de croyances est la base de notre vision du monde : il façonne nos pensées, nos décisions, nos sentiments et nos actions. 

Tous les signaux reçus par le cerveau ne sont pas obligatoirement traités. Certains sont parfois totalement ignorés. Ainsi, nous ne prenons parfois pas conscience de signaux envoyés par nos sens, car notre cerveau les “zappe” dès réception !

Néanmoins, on peut rétablir le lien entre l’expérience sensorielle vécue et la description que nous en faisons. Pour cela, nous interrogerons le métamodèle mis au point par Grinder et Bandler (The Structure of Magic, 1975). 

Toutes les illusions d’optiques provoquent le même comportement !

Votre cerveau interprète une réalité parmi plusieurs qu’il parvient à définir. Il peut changer de réalité, mais n’en considère pas deux en même temps.

Dans un soucis de cohérence, notre cerveau est parfois amené à prendre des décisions dont nous n’avons pas conscience, des décisions que nous ne maîtrisons pas, mais qui nous permettent d’appréhender le monde avec ce que nous pensons être logique.

Une théorie est née de la perception involontaire faite par notre cerveau: puisque les signaux qui nous parviennent sont émis de nos sens, vers le cerveau, peut-on concevoir que ces signaux ne soient que “partiellement” perçus dans le cerveau, ou “partiellement” interprétés ?

Si nous estimons que oui, alors nous devons accepter le fait que la réalité telle que nous la connaissons peut être fondamentalement différente pour chacun de nous, et même pour nous tous, et que ce que nous considérons comme la réalité, n’est en fait pas du tout réel…

Donc gardons à l’esprit qu’ une même expérience riche et profonde peut être partagée de nombreuses façons. Une même réalité peut être  exprimée de multiple façons.

Plus nous lâcherons nos croyances, plus nous serons donc ouvert à l’expérience et en mesure de percevoir une réalité qui pourrais échapper aux autres, car notre cerveau ne peut voir que ce qu’il est en mesure d’interpréter. 

C’est à se demander si la connaissance ne serait pas elle aussi une pollution qui nous fermerait à une certaine réalité, qui nous masquerait une partie du monde invisible, du monde énergétique. 

Notre cerveau n’étant pas équipé pour traiter l’infini et traiter l’infini étant par définition une quête sans fin, car les nuances et les complexités de notre monde sont fractales, nous devons pour être en mesure d’agir sur la réalité,  à un moment nous arrêter sur une portions du réel et sur une version provisoire de sa représentation.  C’est ce que nous appelons des théories, des concepts et ils sont toujours approximatifs et hypothétiques. 

Nos croyances, nos certitudes, nos jugements, nos interprétations ne sont que des pollutions mentales que nous avons du mal à nous défaire, ainsi le philosophe Friedrich Nietzsche n’a cessé de nous le rappeler: 

  • « Si tout est éternel et retour du même, si l’univers est absurde, alors ce monde dépourvu de sens peut-être interprété d’une infinité de façons »
  • « L’erreur est la condition de la vie”
  •  « Il n’y a pas de phénomènes moraux, seulement une interprétation morale des phénomènes »
  • « Le monde des apparences est le seul réel : le « monde vrai » est seulement ajouté par le mensonge… »
  • « Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. »
  • « Qui a besoin de l’idée d’une vérité éternelle et absolue ? »

LES FAILLES DE NOTRE CERVEAU



Les connaître permet de les éviter, soigner, remplacer, guérir, … et sortir de leurs emprises inconscientes

1. PRIORITÉ PORTÉE SUR LE NÉGATIF

Dans la préhistoire l’homme devait éviter maintes danger pour échapper à la mort.
Il devait connaître tout ce qui pouvait le tuer pour pouvoir éviter ces menaces.
Tout le reste était OK et importait moins.

Aujourd’hui il est rare de devoir affronter la mort en direct, mais notre cerveaux est programmé pour retenir les danger (qui aujourd’hui sont quais tous imaginés, et les exceptions très rares).
Suffit donc de se axer sur les choses qui nous servent, qui nous élèvent et de négliger les pensées axées sur ce qui est malsain, inapproprié ou horrifiques.

2. CONFIRMER LES CROYANCES et… PARESSE

Le cerveaux est assez paresseux et ne fonctionne qu’à 100% durant le sommeil.
Il a tendance à confirmer ce qu’il croit déjà et n’est pas intéressé de savoir si c’est vrai ou pas.
Pire encore : si une situation démontre le contraire de ce qu’il croit, il va la négliger !
Ce n’est qu’en étant pleinement conscient qu’on peut s’en rendre compte et d’éviter cela.
La difficulté est multiple :
• On en peut pas être conscient tout le temps ; d’où la nécessité pour le cerveaux de prendre du repos… durant un max de temps.
• La plupart de nos activités sont dans un cadre connu, la où notre vigilance est très basse et où l'(attention n’est porté par ce qu’on croit connaître.
• La vaste majorité des gens est dérangée par ce qui est nouveau.

Elle a une résistance qui ne peut être brisée que par une motivation sincère.
Et toi ?

Préfères-tu rester dans le connu, dans la douceur du cocooning cérébral ?

3. NOUS AVONS ACCÈS QU’À… PRESQUE RIEN !

Depuis la moitié du vingtième siècle, les scientifiques savent que leurs connaissances de tout ce qui existe sont limitées à 5% (que ce soit énergétiquement ou en matière, vu que les deux sont une et même chose).
À cela s’ajoute que nos sens sont fort limités.

À côté de la possibilité de la vue des crevettes mantes, nous sommes presque aveugle.
Alors, pourquoi s’acharner sur notre petite vie, restreint à des choses matérielles et temporaires ?

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