Nous avons la tête remplie d’idées, de croyances, de concepts, de théories mais est-ce que tout cela nous appartient réellement ?
Notre activité cognitive détermine généralement nos comportements, nos choix et scénarios de vie mais aussi qui nous sommes (Ego), voir qui nous prétendons être (persona).
Pour rappel, l’“ego” étant la représentation et la conscience que nous avons de nous-même. Il est généralement considéré comme le fondement de la personnalité. La “persona” étant le masque que tout individu porte pour répondre aux exigences de la vie en société. La persona nous permet une triple possibilité de jeu : « apparaître sous tel ou tel jour », « se cacher derrière tel ou tel masque », « se construire un visage et un comportement pour s’en faire un rempart ».
Un grand nombre de facteurs sont à l’origine même de notre activité cérébrale. Nous pensons être libre, mais nous agissons en fait sous l’influence de: l’éducation, la culture, la société, l’époque, le groupe social, nos relations, notre psychologie, nos prédispositions physiques, mentales héritées de nos ancêtres, notre vécu et nos expériences, etc…
Nous pensons, ressentons et agissons comme des “machines” exécutant un programme bien déterminé, car nous avons été programmé, conditionné depuis notre naissance par le système, la matrice, nous sommes habitués à « faire ce que l’on nous dit » et pas souvent encouragés à penser par nous-mêmes, ou faire nos propres choix à grande envergure.
Mais en plus, notre pensée répond à une sorte “d’algorithmique” car nous sommes psychologiquement organisés en niveaux logiques (1), des ensembles de processus qui influent les uns sur les autres de manière hiérarchique et qui déterminent qui nous sommes.
Notre identité est notre structure la plus profonde, et nos perceptions de l’environnement sont la structure la plus en surface.
Ainsi, en changeant les perceptions de mon environnement, j’agis indirectement sur mon identité profonde.
Il en est de même pour nos actions, nos actes, nos comportements. Ils répondent eux aussi à une certaine logique, à une “hiérarchie des besoins” (2).
Le seul moyen de retrouver la liberté est d’identifier et de comprendre les causes qui déterminent nos pensées et nos comportements. C’est comprendre tous les mécanismes inconscients “biologiques, psychologiques, sociaux et culturels” qui sont à l’œuvre.
Cette démarche ne nous affranchit pas du déterminisme, mais elle nous permet de comprendre les causes qui agissent sur nous, elle nous libère du poids de l’ignorance, elle nous délivre des ténèbres.
La connaissance de soi rend libre : schéma.
Voici un schéma simple permettant d’illustrer le raisonnement ci-dessus :
- Le modèle des niveaux logiques, également appelé pyramide de Dilts, a été formalisé par le consultant et chercheur américain Robert Dilts et est utilisé dans la pratique de la programmation neuro-linguistique. Ce modèle découle du concept de niveau logique, issu des travaux de Gregory Bateson sur les niveaux d’apprentissage.
- La pyramide des besoins, ou pyramide de Maslow, est une représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins, une théorie de la motivation élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow.