Le bonheur ne dépend que d’une chose : Notre attitude face au flux de la vie, face aux expériences et adversités que nous rencontrons car le bien-être n’est autre que l’absence de toute forme de lutte intérieure, de résistance à ce qui est.
Face à ce constat, dans la vie, un seul choix nous incombe, L’accueil ou la lutte.
Non, le bonheur n’est pas une obligation !
Non, il ne s’apprend pas…
Non, tout n’est pas « pour le mieux dans le meilleur des mondes »!
La sociologue Eva Illouz, propose avec son livre “Happycratie “aux Éditions Premier Parallèle, une approche raisonnée de ce qui nous anime : la quête du bonheur !
Elle met en garde sur les effets pervers de la pensée positive, cheval de Troie du consumérisme et du néo-libéralisme.
A chaque instant, nous pouvons faire un choix en conscience : Investir notre énergie dans la lutte contre ce qui se manifeste en nous ou revenir à cet état d’accueil, qui nous habitait jadis, et qui transforme notre vie à tous les niveaux.
“Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve le pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse réside notre épanouissement et notre liberté.” Viktor Frankl
Saisir votre destinée pour cheminer sur le chemin du bonheur et de l’accomplissement de soi, voilà votre seule mission.
Êtes-vous, comme des millions de personnes, tombé dans le piège du bonheur ?
Selon l’auteur, notre quête du bonheur et les moyens que nous prenons pour y arriver finissent par nous rendre malheureux. Notre volonté d’être heureux à tout prix contribue à la recrudescence du stress, de l’anxiété et de la dépression.
Quelle que soit la vie des hommes sur terre, leurs épreuves ou leurs aspirations, leur rang social ou leurs origines, tous voudront être heureux sans exception.
Réflexion :
L’eudaimonia d’Aristote et l’eupsychie d’Abraham M. Maslow : Analyse croisée de deux modèles de l’épanouissement humain.
L’eudaimonia d’Aristote et l’eupsychie
Je vous propose donc une autre définition du réel bonheur :
“Leili Anvar, Maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, chroniqueuse sur Radio France, évoque la notion de bonheur dans les traditions spirituelles occidentales et orientales, liée à la qualité d’être plutôt qu’au matérialisme. Leili Anvar évoque la proposition de vie du poète Ostad Elahi menant au vrai bonheur.”